Accepte
Je suis un oiseau qui fuit la terre,
Mon esprit s’élève dans les ères,
Cherchant un peu plus loin, au delà des frontières.
La tête illuminée de lumière,
J’imagine l’univers.
Autour de chaque rêve je construit un mystère,
Qui, telle une fleur au parfum délétère
Ensorcelle et ravi,
L’âme et l’esprit.
Je suis un ver de terre,
Qui rampe sur les décombres de l’enfer,
Prisonnier d’immenses murs de fer.
Caché par les ombres crépusculaires,
Je suis le témoin de la misère.
Elle règne autour de moi, en souveraine mère.
Elle est le poison du fruit amer
Qui ronge et pourrit,
Le corps et la vie.
Je suis le dieu mort, l’infiniment petit, l’immense
Je suis né de l’oubli, créature aux mille essences
Je suis le porteur de sentiment
Je suis l’absence lorsque tout rejoint le néant
Je suis le héros qui défit le chevalier noir
Je suis l’enfant qui pleure de désespoir
Je suis ce que fait de moi le présent
Je suis la somme des actions, et l’enchaînement.
Je suis tout cela et bien moins.
Je suis beaucoup plus, et pourtant presque rien.
Je suis homme, point.
Alors comment peux-tu me juger maintenant,
Toi qui ne me vois que dans l’instant ?
Comment peux tu dire qui je suis ?
Puisque tu ne vois qu’une image, une particule de ma vie.
Ne juge pas.
Ne crois pas.
Accepte.
Mon esprit s’élève dans les ères,
Cherchant un peu plus loin, au delà des frontières.
La tête illuminée de lumière,
J’imagine l’univers.
Autour de chaque rêve je construit un mystère,
Qui, telle une fleur au parfum délétère
Ensorcelle et ravi,
L’âme et l’esprit.
Je suis un ver de terre,
Qui rampe sur les décombres de l’enfer,
Prisonnier d’immenses murs de fer.
Caché par les ombres crépusculaires,
Je suis le témoin de la misère.
Elle règne autour de moi, en souveraine mère.
Elle est le poison du fruit amer
Qui ronge et pourrit,
Le corps et la vie.
Je suis le dieu mort, l’infiniment petit, l’immense
Je suis né de l’oubli, créature aux mille essences
Je suis le porteur de sentiment
Je suis l’absence lorsque tout rejoint le néant
Je suis le héros qui défit le chevalier noir
Je suis l’enfant qui pleure de désespoir
Je suis ce que fait de moi le présent
Je suis la somme des actions, et l’enchaînement.
Je suis tout cela et bien moins.
Je suis beaucoup plus, et pourtant presque rien.
Je suis homme, point.
Alors comment peux-tu me juger maintenant,
Toi qui ne me vois que dans l’instant ?
Comment peux tu dire qui je suis ?
Puisque tu ne vois qu’une image, une particule de ma vie.
Ne juge pas.
Ne crois pas.
Accepte.
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