Poésies

Je pense aux jours perdus,
Aux jours d’honneurs et de gloire.
Je pense aux jours gagnés,
A leur côté,
Mes amis, l’essence de ma vie.

Je pense aux jours à venir,
Loin de ceux qui seront partis,
Orphelin de ceux que j’aurais perdu.
…
Ils me manquent déjà,
alors qu’ils sont encore là,
Presque.

Que me restera t’il ?
Il me restera toi.
Qui fais tes petits pas, qui t’enivres de joie,
Sans comprendre la raison de mon regard.

Il me reste tant à gagner,
Que je ne veux plus perdre.
Il me reste tant à retrouver
Que je me sens vieux.

J’avais un chemin que j’ai perdu.
J’avais des rêves qui se sont enfuis.
Et il ne me reste toi, qui te blottis dans mes bras.

On peut vivre à la source de cette chaleur,
On peut rire et sourire sans bonheur.

Je suis odieux et je m’en veux,
Parce que je t’en veux.
Parce que je ne puis être celui que j’aurais voulu être,
Et je t’en rejette la faute.
Mais la vérité est tout autre.

J’ai été lâche, et j’ai failli.
Je me suis laissé ballotter par la vie
Sans oser l’affronter.
Et toi, tu t’es retrouvé là, juste comme ça.

Que me reste t’il, si ce n’est guider tes pas,
Pour que tu ne deviennes pas comme moi.

Oublie les mensonges, les idées fausses.
La gloire est douce, mais tôt ou tard insipide.
Il suffit d’ouvrir les yeux.
Le pouvoir est vain, s’il ne sert qu’à toi.
L’argent est futile, parce qu’il trompe.

Chaque vie n’apporte qu’une conclusion :
Seul l’amour compte.
Celui des siens et des autres.
Donne et reçois.