Un voeu
Je rêve d’un amour simple, un amour presque issu du passé.
Un amour loin de la collection d’envies factices dans lequel la société nous a enfermés.
Mais nous sommes tous si conditionnés, tellement habitués à l’immédiateté, la pulsion à peine née que déjà comblée, presqu’avortée.
Je rêve d’un amour calme et puissant, serein à en paraître violent,
Et à tous ces vieux enfants qui ne savent vivre que des instants, je signe ma tranquille pitié,
Et j’ouvre grands les bras, prêt à englober le monde, prêt à accepter l’attente qui fait croître le désir, en une délicieuse souffrance dont l’apogée n’est autre que le premier baiser, le moment fugace et infini où les aspirations deviennent présent.
Je rêve du son de ces mots qu’ils ont tous oubliés, prononcés, sussurés, par des lèvres exquises parce que tant convoitées. Et comme le jour accueille la nuit pour préparer sa renaissance, nous refermerons les bras l’un sur l’autre, en une étreinte à la tendresse incommensurable, en une promesse inégalable, proférée par nos regards rivés, par nos corps soudés.
Je rêve de cet amour qui se satisfait du temps qui s’écoule, lentement, côte à côte, se nourrissant autant du feu de la passion que des silences apaisés.
Et je laisserai ce sentiment m’emplir, me faire entier.
Et mon cœur enflera, occupera tout l’espace de mon être, et plus encore. Il débordera et me fera toucher l’éternité.
Et il n’y aura plus de fin, plus de temps…
Juste nous deux, un.
Un amour loin de la collection d’envies factices dans lequel la société nous a enfermés.
Mais nous sommes tous si conditionnés, tellement habitués à l’immédiateté, la pulsion à peine née que déjà comblée, presqu’avortée.
Je rêve d’un amour calme et puissant, serein à en paraître violent,
Et à tous ces vieux enfants qui ne savent vivre que des instants, je signe ma tranquille pitié,
Et j’ouvre grands les bras, prêt à englober le monde, prêt à accepter l’attente qui fait croître le désir, en une délicieuse souffrance dont l’apogée n’est autre que le premier baiser, le moment fugace et infini où les aspirations deviennent présent.
Je rêve du son de ces mots qu’ils ont tous oubliés, prononcés, sussurés, par des lèvres exquises parce que tant convoitées. Et comme le jour accueille la nuit pour préparer sa renaissance, nous refermerons les bras l’un sur l’autre, en une étreinte à la tendresse incommensurable, en une promesse inégalable, proférée par nos regards rivés, par nos corps soudés.
Je rêve de cet amour qui se satisfait du temps qui s’écoule, lentement, côte à côte, se nourrissant autant du feu de la passion que des silences apaisés.
Et je laisserai ce sentiment m’emplir, me faire entier.
Et mon cœur enflera, occupera tout l’espace de mon être, et plus encore. Il débordera et me fera toucher l’éternité.
Et il n’y aura plus de fin, plus de temps…
Juste nous deux, un.
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