Poésies

J’ai envie de traverser les océans avec toi
Te parler d’amour au centre de l’infini.
J’ai envie de laisser ce monde loin derrière moi,
De poser ma tête sur ta poitrine, allongés dans une prairie.

J’aimerais que nous nous promenions dans une ville sans peur,
Que le hasard guide nos pas au fil de nos rires.
J’aimerais que dans un petit jardin, ivres de bonheur,
Nous nous reposions, et nous laissions nos paupières s’alourdir.

Je voudrais vivre tous ces instants
Que nous nous promettons lorsque nous sommes amants.

Cependant, quelle place y a-t-il pour nos désirs
Sur cette terre ou l’amour est martyr ?
Pour préserver notre idylle, il faudrait s’en aller,
Tourner le dos à ce que l’homme a créé.

Mais je ne veux pas être aveugle, ni sourd.
Je ne peux fermer les yeux devant ce que révèle le jour.
Que nous reste-t-il alors ma bien-aimée ?
Hormis ces moments de tendresse, lorsque nous sommes enlacés.

Être l’un pour l’autre le bras qui soutient, l’appui.
Celui vers qui se tourner lorsque tout semble gris.
Être l’un de l’autre le refuge quand vient le noir,
Le dernier bastion, la raison… d’où naît l’espoir.