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Novae

Novae est une sorte de roman social, dont l'enquête policière, qui en fait la trame, n'est qu'une excuse pour présenter différents regards sur la société que nous nous obstinons à bâtir. Il pourrait apparaître comme une mise en garde, mais il a plus pour objectif de provoquer la réflexion et le débat. Et même si, au final, son discours engagé, qui se veut plus humaniste que gauchiste, ancre le sujet dans une partialité honnête, il n'a nul volonté dogmatique et aspire simplement à la critique, comme initiatrice de l'action.

4ème de couverture :

Chaque vie est un astre. Chaque astre dispose de sa couleur, sa chaleur.
Certains astres sont éteints, ternes, d’autres illuminent et rayonnent.
La différence, la différence… c’est l’amour, le cœur.
Les pulsations du cœur, comme des explosions de silence radieux, des vagues qui affluent et refluent, en marée de lumière.
Chaque pulsation de cœur est source de chaleur, nourrissant les astres qui gravitent autour.
Lorsqu’un astre se referme, lorsqu’il ne se dédie plus qu’à lui même, il perd sa nature. Il s’effondre et change, aspire la lumière. Il devient trou, noir sans fond, attirant ce qu’il y a autour de lui dans la destruction.
La belle nature de l’astre est d’illuminer.
Il faudrait être soleil, tous, donner.
Chaque vie autour d’elle offrant, chaque vie source de vie.
Mais cette nuit, le ciel est sombre, noir sur noir, empli par ces trous qui volent la lumière parce qu’ils sont devenus incapables d’en donner.
Quel remède à ces dévoreurs de vie ?
Il faudrait dépasser les lois de l’univers, les sublimer. Espérer et de la foi faire naître une nouvelle vérité. Que quelques astres, dans une explosion subite, en sublime nova, éclipsent et fassent disparaître les trous noirs, les brûlant à la source de leur amour.
Combien en faudrait-il pour illuminer notre firmament ?
Un ? dix ? cent ?
Mille. Mille soleils.
Au-dessus de vos couches, mille soleils, sacrifiés pour rendre sa couleur au ciel.
Sacrifier, tout donner, pour vaincre la folle aspiration, pour changer la nature de ceux qui ont perdu le sens.
Mille soleils parce qu’un ne suffirait pas, à contrer l’inertie, à vaincre l’aveuglement et l’envie.
Mille soleils parce que les lois de l’homme sont telles, qu’un seul n’est qu’exception et qu’il faut une multitude pour imposer la raison.
Mille soleils.
Mille.

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